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Bienvenue dans notre établissement

Par admin clg-jjaures-saintvit, publié le mardi 11 juin 2013 16:00 - Mis à jour le lundi 6 mars 2023 16:36
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Un peu d'histoire...

En septembre 1962, deux préfabriqués sont installés sur le champ de Foire de St VIT. 40 élèves, accueillis par deux professeurs, entrent en 6ème. Le collège de St VIT est né !

Dans les années 80, le collège prend le nom de Jean-Jaurès, brillant intellectuel, homme d'état engagé dans la défense acharnée des peuples et pacifiste héroïque.

Aujourd'hui, l'établissement scolarise près de 800 élèves dans des locaux refaits à neuf en 2010.

Douze écoles primaires sont rattachées au collège.

 

"Qui était Jean Jaurès ?"

Jean-Jaurès, personnage passionnant, symbole d'un socialisme fortement humaniste, reste encore présent trois générations passées dans la mémoire des tarnais. Né à Castres en 1859 dans une famille bourgeoise, Jaurès, après des études brillantes, est nommé professeur de philosophie au lycée d'Albi en 1881.

C'est à Albi que Jaurès scellera son destin personnel en y épousant Louise Bois, fille de commerçants aisés.  En 1884, il est élu député du Tarn sous l'étiquette républicaine, et en 1889, député de Carmaux sous l'étiquette du parti ouvrier français. Mais en 1898, la virulente campagne menée par les troupes du grand patron de la Mine de charbon, le marquis de Solages porte ses fruits et Jaurès est battu.

Durant ces interruptions de mandat, Jaurès ne reste pas inactif. Il passe sa thèse en Sorbonne qui résume toute sa philosophie "De la réalité du monde sensible". Puis il écrit sa monumentale "Histoire Socialiste de la Révolution Française".

La Verrière Ouvrière ou le Syndicalisme Agissant

Lors d'une grève des verriers de Carmaux dont le patron Rességuier entend bien profiter pour museler le mouvement syndical, Jaurès intervient pour concilier les deux partis. C'est un échec : des incidents graves éclatent, la troupe intervient.

Jaurès suggère alors la création d'une autre verrerie sous la forme d'une coopérative ouvrière. C'est finalement à Albi que sera construite la Verrerie Ouvrière, des propres mains des verriers licenciés.

Le don généreux de 100 000 francs-or d'une mystérieuse Mme Dembourg permettra de mener à bien ce défi courageux.

La voix du Peuple

Politiquement, Jaurès qui s'est toujours défendu d'être marxiste, met au premier plan ses préoccupations d'unité de la classe ouvrière, seule condition du progrès social. Il défendra ce but dans de nombreux articles de la "Dépêche de Toulouse" et de "l'Humanité" qu'il fonde en 1904 avec une rigueur intellectuelle, un sens de la tolérance et une exigence de justice qui l'amèneront à prendre parti en faveur de Dreyfus.

Le pacifisme de Jaurès n'a rien de négatif et n'exclut pas la défense de la nation. Jusqu'au dernier jour, il s'efforcera d'inciter les forces populaires de France et d'Allemagne à empêcher le conflit.  Son désir de réconciliation entre les peuples est présenté par ses ennemis comme une trahison. Les appels au meurtre, clairement lancés, sont entendus.

Le 31 juillet 1914, au café du Croissant, rue Montmartre à Paris, Raoul Villain abat Jaurès à coups de révolver.